Barb Carra, PhD
Directrice des opérations
Cybera, Calgary, Alberta
Lorsque Barb Carra est revenue à Calgary après avoir obtenu un doctorat à l’Université Wilfrid Laurier, sa carrière professionnelle a pris un virage inattendu. Alors qu’il y a très peu d’emplois disponibles dans son domaine, Mme Carra a mené avec succès deux campagnes électorales municipales qui mettaient l’accent sur la nécessité d’avoir davantage d’initiatives de développement communautaire axées sur le transport. Sa formation avancée en cartographie et en statistiques spatiales l’a amenée à développer une stratégie de porte-à-porte qui identifiait des zones de grande visibilité reliées aux routes. Depuis ce temps, Mme Carra a obtenu un emploi chez Cybera, un organisme sans but lucratif, neutre sur le plan technologique et dédié à l’accélération de l’adoption des technologies. Son rôle actuel met l’accent sur les stratégies qui mettent de l’avant les politiques en matière de technologies de l’information et de la communication (TIC) en Alberta et dans le reste du Canada.
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1. Comment avez-vous intégré la géographie à votre travail?
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Maintenant que je travaille dans un domaine technologique, la géographie sous-tend une grande partie de mes activités. Par exemple, mon entreprise et moi intervenons auprès du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) au sujet de l’importance de l’Internet comme droit fondamental au service de base pour tous les Canadiens. Notre pays est
diversifié sur le plan géographique et difficile à brancher, de sorte qu’il est important de comprendre des concepts tels que l’espace, l’échelle et le temps. Lorsque le CRTC annonce une décision déclarant qu’un certain pourcentage de Canadiens sera branché d’ici une année donnée, il est entendu qu’il y a des obstacles géographiques majeurs qu’il doit prendre en compte pour atteindre ces objectifs.
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2. De quelle manière votre programme vous a-t-il préparée à votre carrière?
Mes cours de statistiques et de cartographie ont été les plus utiles parce qu’ils m’ont aidé à comprendre la manière de visualiser et de comprendre les données. Être en mesure de décrire ce que je fais et d’afficher cette information de manière appropriée est quelque chose qui fait partie de mon travail quotidien.
3. Avec le recul, qu’auriez-vous fait de façon différente?
Si vous travaillez sur une dissertation qui requiert un codage et l’élaboration de modèles, vous devez vous demander comment préserver votre travail de façon à ce que d’autres personnes puissent réutiliser vos données et votre information. La production de données ouvertes destinées à la réutilisation a une certaine valeur. Si c’était à refaire, je développerais cet aspect de ma recherche pour que d’autres personnes puissent poursuivre mon travail et l’amener au-delà de ce que j’ai accompli. Les Conseils de subventions mettent en oeuvre des plans de gestion des données pour combler cette lacune, mais ce mandat n’était pas une pratique courante lorsque j’ai fait ma dissertation.
4. Avez-vous un conseil à donner aux étudiants qui souhaitent faire une carrière gratifiante en géographie?
Il est fondamental de bien comprendre l’analyse et la science des données. Il est utile de développer une expertise en codage si vous faites quoi que ce soit de quantitatif. Les compétences telles que la cartographie et la visualisation sont également très utiles. En outre, ce sur quoi la plupart des gens devraient se concentrer est la capacité de relier ces compétences ensemble et les appliquer dans une variété de secteurs différents. On peut trouver de la géographie n’importe où. Vous pouvez travailler dans le domaine de la réglementation ou de l’intervention et la géographie joue encore un rôle majeur. Il est très important de combler les lacunes et de reconnaître comment ces compétences peuvent être utilisées dans une variété d’environnements.
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