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Stephan Nieweler

Candidat au doctorat au Département de géographie

Université Simon Fraser, Burnaby, Colombie-Britannique

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Lorsque Stephan Nieweler est retourné à l’université après avoir passé presque 10 ans dans le monde de la planification professionnelle, il a décidé d’élargir sa recherche pour y inclure une combinaison de planification et de géographie économique. Maintenant qu’il entreprend la dernière année de son doctorat à l’Université Simon Fraser  (SFU), M. Nieweler examine trois petites villes de ressources en transition dans le nord-ouest de la Colombie-Britannique, à savoir Prince-Rupert, Kitimat et Terrace, qui sont vouées à un développement très important en raison de leur emplacement stratégique pour l’exportation des ressources vers l’Asie. Il tente de comprendre si les stratégies de développement économique progressif peuvent être conjuguées avec des principes de planification ambitieux dans le but de retenir la vitalité des centres-villes comme centre d’intérêt de la vie civique et commerciale durant des périodes de boom, de déclin et de stagnation.

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1. Quelles sont les ressources offertes par vos universités qui vous ont aidé à trouver un emploi après l’obtention de votre diplôme?

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Durant les deux dernières années de mes études de premier cycle en géographie à la SFU, j’ai participé à un programme d’enseignement coopératif pour acquérir de l’expérience de travail. J’ai toujours eu une passion pour la planification urbaine

et bien que certains de ces postes n’étaient pas directement reliés à mes propres intérêts, ils m’ont certainement exposé à divers milieux professionnels et à de nouvelles façons de penser. Mon dernier mandat coopératif était à l’Agence canadienne de développement international (ACDI) où j’ai travaillé dans une Direction générale qui examinait certains des problèmes liés à l’augmentation de la possession d’automobiles dans les pays de l’Europe de l’Est, un domaine relié de très près à la planification. Lorsque j’ai obtenu mon diplôme, l’ACDI a renouvelé mon contrat à titre de conseiller en politiques. Le simple fait d’être dans l’environnement et d’apprendre à connaître les gens a été très utile pour m’ouvrir toute grandes des portes.

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2. Pouvez-vous décrire la pertinence de vos cours universitaires dans un contexte réel?

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Pendant que je faisais ma maîtrise en Planification à l’Université de Toronto, le professeur qui enseignait la planification immobilière était un promoteur foncier majeur qui faisait la promotion de l’étalement urbain. Ce fut finalement l’un des meilleurs cours que je n’ai jamais suivis parce qu’il partageait essentiellement avec nous les règles du jeu des promoteurs. Durant mes études de premier cycle, j’ai appris que l’étalement urbain était non durable et que le transport et l’utilisation des terres devraient être fortement intégrés à un bon système de transport en commun, des usages mixtes et des densités plus élevées, mais je ne comprenais pas complètement la raison pour laquelle le système est configuré de la façon dont il l’est. Ce coursa eu un très grand impact sur ma carrière parce qu’il a suscité mon intérêt pour le développement axé sur le transport en commun comme façon de réaménager les villes et de changer les banlieues qui existent déjà plutôt que d’augmenter l’étalement.

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3. Quelles compétences auriez-vous aimé acquérir durant vos études qui vous auraient aidé sur le marché actuel du travail?

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Si c’était à refaire, j’aurais peut-être suivi un cours de dessin. Je n’ai jamais été très adroit pour dessiner des plans directeurs d’urbanisme ou des concepts urbains, alors j’ai évité de suivre ce cours lorsque j’étais étudiant. À cette époque, je prenais une décision fondée sur l’efficience, car les étudiants qui suivaient ce cours passaient de longues heures tard le soir dans le laboratoire à dessiner des choses. À titre d’enseignant, j’encourage actuellement mes étudiants à dessiner parce que la création d’une image et la communication visuelle de nos idées ont un impact.

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Une compétence de base en SIG est également un atout, même s’il n’est pas nécessaire d’être un gourou, puisque la plupart des entreprises ont des experts parmi leurs employés. Je demandais à d’autres de compléter les résultats du SIG qui complémentaient mes forces alors centrées sur la pensée critique, les présentations et la rédaction.

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4. Avez-vous un conseil à donner aux étudiants qui souhaitent faire une carrière gratifiante en géographie?

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Les employeurs aiment les géographes en raison de nos compétences diversifiées, notre sens de la connaissance du terrain et notre flexibilité. Plusieurs personnes ne nous considèrent pas comme des spécialistes et de nombreux étudiants ne réalisent pas que la vision globale est réellement une bonne chose. Certains de mes étudiants me disent que leurs parents désapprouvent la géographie et leur conseillent vivement de s’inscrire en économie ou en administration des affaires. Il n’est pas nécessaire que vous quittiez la géographie pour trouver un emploi. J’ai des amis qui ont étudié la géographie urbaine ou la géographie économique et qui ont de belles carrières. L’un d’entre eux travaille aux Affaires étrangères, un autre est le directeur de la planification des emplacements chez Boston Pizza et un autre est un planificateur principal pour la ville de Toronto. Il existe de bonnes possibilités d’emploi; vous n’avez qu’à développer votre base de compétences professionnelles pertinentes, rencontrer des gens lors d’activités de l’industrie puis établir stratégiquement le moment de vos changements de carrière, à l’interne ou entre des organisations.

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L'Association Canadienne des Géographes​

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