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Des géographes québécoises et québécois qui se démarquent

Michel Allard

Professeur, chercheur

Il est professeur au département de géographie de l’Université Laval et chercheur au Centre d'études nordiques. Il a été le récipiendaire de la Médaille polaire décernée par le Gouverneur général du Canada en 2015. Remise pour la première fois cette même année, cette distinction récompense les personnes qui ont accru de façon marquante la compréhension des communautés nordiques du Canada et de leurs habitants ou qui se sont employées à en faire la promotion. Depuis 1975, Michel Allard étudie les répercussions de la fonte du pergélisol sur l'environnement naturel et sur les infrastructures nordiques, au Nunavik et au Nunavut. 

Ses travaux ont aussi porté sur la vulnérabilité des communautés inuites du Nunavut au réchauffement climatique et sur l'élaboration de stratégies d'adaptation.

Source : https://www.ggr.ulaval.ca/actualites/michel-allard-recipiendaire-de-la-medaille-polaire

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Ferdinand Bonn

Professeur, chercheur

Ferdinand Bonn est arrivé au Département de géographie de l’Université de Sherbrooke en 1968 comme coopérant militaire français. Il est décédé dans un tragique accident de voiture pendant qu'il se trouvait en mission au Maroc en 2006. Le professeur Bonn qui a consacré 38 ans de sa vie à la formation et à la recherche, lègue un héritage colossal à l'Université de Sherbrooke. Il a initié un programme de recherche en télédétection et a reçu, en 1971, sa première subvention de recherche du Conseil national de recherches du Canada pour la détection des états de surface dans le spectre solaire et l'infrarouge thermique. Il a mis en place un des premiers laboratoires de télédétection du Canada. En 1975, il a obtenu son doctorat portant sur la télédétection à l'Université Louis-Pasteur de Strasbourg, et a fondé l'Association québécoise de télédétection avec son collaborateur Guy Rochon, de l'Université Laval. Ferdinand Bonn a acquis rapidement la reconnaissance scientifique par ses pairs, grâce à la réussite de ses travaux de recherche sur le développement des méthodes d'analyse des premières images du satellite civil Landsat de la NASA, lancé en 1972.

 

En 1985, avec ses collègues Jean-Marie Dubois, Hugh Gwyn et Alain Royer, il a fondé le Centre d'applications et de recherches en télédétection (CARTEL). Aussi, il a reçu de nombreux prix dont, en 1992, le prix Jacques-Rousseau pour le développement des recherches multidisciplinaires de l'Association francophone pour le savoir (Acfas).  Spécialisé dans le domaine de la télédétection des paramètres de surface, de la végétation et de la dynamique des bassins versants, Ferdinand Bonn a également développé une expertise dans le domaine de la coopération internationale en observation de la Terre. Ses travaux de recherche l'ont ainsi amené à travailler dans plus d'une douzaine de pays d'Europe, d'Afrique, d'Amérique latine et d'Asie. Son implication et ses réalisations au Vietnam lui ont valu d'être le premier Canadien à recevoir, en 1997, la Médaille de l'amitié, la plus haute distinction accordée par ce pays à un étranger.

 

Source : https://www.usherbrooke.ca/liaison_vol41/n04/a_bonn.html%3Ffm=print.html
 

Rodolphe De Koninck

Professeur, chercheur, écrivain

De 1970 à 2002, il a été professeur au département de géographie de l'Université Laval à Québec pour ensuite œuvrer une quinzaine d’années à l’Université de Montréal.  Il s'est spécialisé en géographie de l'Asie du Sud-Est, plus précisément sur la révolution verte, la paysannerie en tant que fer de lance du territoire des états et l’ensemble des stratégies de développement appliquées en Asie. Il a rédigé vingt livres et dirigé la publication d'une vingtaine d'autres en plus de 160 articles scientifiques, cela dans douze pays et en cinq langues. Il a été le rédacteur des Cahiers de géographie du Québec de 1982 à 1990.

 

Le Monde à la Carte, ouvrage rendu à sa cinquième édition, a donné naissance à une série télévisée diffusée depuis 1990, tant au Canada, qu'à l'étranger via TV5. L'émission en est à sa troisième incarnation. Il s'agit aussi d'un livre utilisé pour des cours universitaires, notamment à l'Université Laval et à l'Université de Moncton. Il collabore régulièrement avec les médias. M. De Koninck a été professeur invité de plusieurs universités, dont l'Université nationale de Singapour, l'Université internationale de Shanghai, l'École des hautes études en sciences sociales à Paris (EHESS) et l'Université de Genève. Depuis 2002, Rodolphe De Koninck est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en études asiatiques à l'Université de Montréal où il est également professeur titulaire au département de géographie.

 

On peut l’entendre à l’extrait audio ici

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Rodolphe_De_Koninck

Henri Dorion

Professeur, chercheur, avocat, écrivain

Ce sont le goût du voyage et une curiosité sans fin pour la Russie qui entraînent Henri Dorion sur la voie de la géographie. Sa première incursion en Russie remonte à 1958, en pleine guerre froide. De retour à Québec, il s’inscrit en géographie à l’Université Laval. Son mémoire de maîtrise, consacré à la frontière entre le Québec et Terre-Neuve au Labrador, conjugue droit international et géographie politique. L’Université l’engage aussitôt comme professeur, spécialiste à la fois des questions territoriales et de l’Union soviétique. Il a tout juste 30 ans lorsque le gouvernement du Québec lui confie la présidence de la Commission d’étude sur l’intégrité du territoire – la commission Dorion – chargée de la première étude exhaustive des frontières du Québec. Son rapport en 64 volumes fait depuis office de référence.

 

En parallèle, il fonde avec Louis-Edmond Hamelin le Groupe d’études de choronymie et de terminologie géographique de l’Université Laval, puis il dirige le Département de géographie à partir de 1973. En 1976, l’Unesco le nomme membre d’un comité chargé de l’élaboration d’un code d’éthique pour la recherche en milieu autochtone. Deux ans plus tard, l’approche multidisciplinaire du professeur Henri Dorion marque la toute nouvelle Commission de toponymie du Québec dont il est le premier président, mandat qu’il acceptera de nouveau en 1985 et en 1996. Son Dictionnaire illustré des noms et lieux du Québec, publié en 1994, lui vaut une notoriété internationale.

 

Depuis 1997, il est chevalier de l’Ordre national du Québec et, depuis 2000, il est officier de l’Ordre du Canada. Toujours actif au début des années 2000, il a copublié plusieurs livres grand public, comme Le Québec vu du ciel, en 2001, Le Québec : 40 sites incontournables, en 2003, et L’art de vivre au Québec, en 2004.

 

Source : http://www.prixduquebec.gouv.qc.ca/prix-qc/desclaureat.php?noLaureat=312

Louis-Edmond Hamelin

Écrivain, professeur, linguiste et géographe québécois

Dès 1948, Louis-Edmond Hamelin s'est impliqué dans le développement et l'étude du nord québécois. Il s'est également fait défenseur des droits des autochtones, dans une vision du Québec total. En 1961, il fonde le Centre d'études nordiques de l'Université Laval. Spécialiste du nord canadien, son ouvrage Nordicité canadienne (1975) est une œuvre pionnière dans la recherche nordique. Il fut également recteur de l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Louis-Edmond Hamelin est titulaire d'un doctorat d'État obtenu à l'université Panthéon-Sorbonne en 1975, ayant pour sujet Perspectives géographiques de la nordicité : Nord canadien et Nouveau Québec.

 

On doit à Louis-Edmond Hamelin plus de 200 néologismes en français, dont un grand nombre ont par la suite été traduits, dont « pergélisol », « nordicité », « hivernité », « glaciel », etc.  On peut le voir dans le documentaire « Le nord au cœur : parcours d'un géographe » du réalisateur québécois Serge Giguère à l'adresse : https://quebeccinema.ca/films/le-nord-au-coeur

​Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Edmond_Hamelin

Juan Luis Klein

Professeur, chercheur, écrivain

Il a fui le Chili du dictateur Pinochet dans les années 1970, après avoir providentiellement échappé aux assassinats politiques qui ont suivi le renversement du gouvernement socialiste de Salvador Allende. Il s'est installé au Québec en 1974, où il a fait ses études universitaires et s'est passionné pour sa société alors en pleine ébullition. Juan-Luis Klein (Ph.D.) est professeur titulaire au département de géographie de l’Université du Québec à Montréal et directeur du Centre de recherche sur les innovations sociales (CRISES).  Il a consacré sa carrière à l'observation des mouvements sociaux qui favorisent l'implication des citoyens. D'après lui, il faut reconstruire sur des bases solidaires et éthiques ce que le néolibéralisme a déconstruit ces dernières décennies.  Ses enseignements et travaux portent sur la géographie socioéconomique, l’économie sociale, le développement local et l’épistémologie de la géographie. 

 

Ses projets de recherche sont financés par le CRSH et le FRQ-SC, ainsi que par la Commission européenne. Il est auteur ou co-auteur d’au-delà d’une centaine de livres, de chapitres de livre et d'articles dans des revues scientifiques. Il est régulièrement invité par les médias. Il est aussi responsable de la collection Géographie contemporaine des Presses de l'Université du Québec (PUQ).

 

On peut l’entendre ici.

​Sources : https://crises.uqam.ca/membres/klein-juan-luis/

https://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=auteurs&obj=artiste&no=11121

Robert Pampalon

Chercheur retraité, Institut national de santé publique du Québec, Gouvernement du Québec.

Robert Pampalon a complété un doctorat en géographie à l’Université Laval en 1984 et a poursuivi des études postdoctorales à l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale, à Montpellier, en France, ainsi qu’au Département de géographie de l’Université de Portsmouth, en Angleterre. Il a travaillé comme chercheur au Département de santé communautaire de Valleyfield, au ministère de la Santé et des Services sociaux. Il a ensuite été chercheur à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). Il est aussi professeur associé au Département de géographie de l’Université de Montréal et au Département de médecine sociale et préventive de l’Université Laval.

 

Il participe à différents groupes de recherche sur la santé, au Québec et ailleurs. Robert Pampalon a publié plusieurs ouvrages et quantité d’articles scientifiques sur l’environnement et la santé et sur la géographie de la santé au Québec. Ses travaux visent non seulement à développer des connaissances sur ces thématiques mais aussi à fournir aux décideurs des outils d’évaluation et de gestion. Géographe de formation, il a travaillé comme chercheur au Département de santé communautaire de Valleyfield, au ministère de la Santé et des Services sociaux. Il a ensuite été chercheur à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) et professeur associé au Département de géographie de l’Université de Montréal et au Département de médecine sociale et préventive de l’Université Laval. Il est le père de l’indice de défavorisation matérielle et sociale (indice Pampalon) qui a pour objectif de soutenir la planification de la santé et du bien-être. Cet indice peut servir à des fins de surveillance des inégalités sociales, d’évaluation des services, d’élaboration de politiques et de programmes, et d’allocation des ressources.

 

Source : https://www.aspq.org/le-prix-jean-pierre-belanger-2018-de-laspq-remis-a-robert-pampalon/

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